« Il y a quelques années, dans le « Playtime » de Jacques Tati, un plan rapide balayait quelques affiches invitant le touriste à visiter différentes cités à travers le monde et qui toutes représentaient le même building verre et acier. Cette image n’est plus une fiction humoristique, et la logique qu’elle illustre ne s’applique plus seulement aux villes mai englobe les campagnes.

L’accumulation désordonnée d’objets standardisés accompagne la multiplication des ruines. Les mouvements massifs de population achèvent de détruire les particularismes et les frontières des régions. Cette banalisation du territoire n’est pas le seul produit d’une économie : elle résulte de l’activité planifiée et centralisée d’un important appareil administratif.

À partir d’une documentation originale ce livre décrit notre nouveau paysage, plaide pour un pouvoir local fort, tient en suspicion les signes du « moderne » et du « progrès » posés dans l’espace géographique. »

(4ème de couverture)